Archives de Catégorie: Societe de consommation

Allez consommons ! Consommons !

With Mr. Navitime (bestiaire marketing N°8)

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Wahoo, quelle chance cette image et les deux suivantes se cliquent pour apparaitre format poster que tu pourras afficher dans ta one room, 6 tatami !

With Mr.Navitime un nouvel épisode de notre bestiaire marketing, tout en photos ! Et pour une fois, un character qui paye réellement de sa personne puisque la mascotte du célèbre soft pour keitai de navigation en temps réel ou navigation engine ; train-métro-bus étendu peu de temps après à l’aérien puis à l’auto; avec des spéciales meilleurs spots et accès pour les sakura ou pour Golden-week, pour les stations de ski, les plages etcetera. Cette mascotte est devenu un talento qui ne fait plus que Mr Navitime, il n’est plus lui, il est devenu, … Mr Navitime ! Sur des affiches ou sur les routes, dans le métro, sur des feuilles de plateaux de fast-food, le jour et puis la nuit, à la radio, sur Internet ou à la TV, sur les écrans des immeubles de Shibuya à Shinjuku, sur les écrans de la Yamanote, ceux de chez Tôkyû et dans ceux du métro pour ne citer qu’eux, sur les bus et dans les taxis de la capitale puis tout récemment, associé à un autre produit comme avec Olonamine C, une boisson énergisante …  Après ce cross-marketing vont-ils se marier ?

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Ah ! Pour d’autres icônes marketing, on tapera « bestiaire », dans le formulaire de recherche de ce site.

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Tout ça pour dire que je me serais bien vu au Japon devenir mascotte de Navigation Engine pour téléphone portable, quite à payer un peu de sa personne mais j’aurais mis une moustache en plastique que j’aurais enlevé le soir afin de marquer ma différence … Enfin bref !

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Japanese refreshing flavor

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Et bien … Oui ! Je sais aussi faire dans le reportage « tête de gondoles » et pour l’occasion, j’ai ressorti le bon vieux verre Sailor Moon, ça faisait longtemps.

Ah ! Je l’attendais cette sortie commerciale, ce hit saisonnier, ce tube de l’été, ce buzz marketing qui s’installe en rayon et qui à ce propos, dépasse même les frontières pour s’installer sur les blogs et webzines de la planète, estampillés « cool Japan ».

« -Tiens, il parait que Coca-Cola Japan a sorti un cola au thé vert dernièrement ? »

Non, ce n’est pas celui-ci dont il est question mais de l’autre. Celui qui a coutume de faire parler de lui à la même époque chaque année dont je voulais parler.

Je suis un peu à la bourre cette année et je me serai donc fait griller la politesse par tous mes camarades du web mais que voulez-vous, pour les nouvelles bulles, habiter Saitama, au Nord de Tôkyô, c’est comme avec l’éclosion des fleurs de cerisiers, on est servit après ! Bref, … Tout commença en 2007, l’été 2007 ; Suntory sortait sous pavillon Pepsi, un « Cuncumber cola ». Oui, un cola au goût de concombre ! Une série ultra-limitée estivale qui allait se répéter chaque année à la belle saison. En 2007, il était bien question d’un cola, d’ailleurs je me souviens encore bien de cet arrière goût de cola qui se dissimulait inside.

Mais visiblement, puisque les combinaisons cola + des-trucs-marrants-à-foutre-dedans-qui-fera-parler-de-son-produit ne semblent pas être légion, Suntory qui distribue, gère et créé pour la marque au Japon a dès l’année suivante, décider pour son buzz saisonnier de généraliser l’offre en un soda de l’été, en lieu et place du cola tout en conservant cependant l’appellation Pepsi ! Ainsi sortira en 2008, le Pepsi Blue Hawai qui, comme avec son predecesseur, le cola cucurbitacé, on pourra en tendant l’oreille écouter les remarques de ces spectateurs-consommateurs, se taper sur le ventre aux cris de « oouuh-ouh cola-liquide vaisselle » puis « Ah aah soda-bain moussant » ! Et pourtant, …

Et pourtant, le coup de Suntory, force tout de même l’admiration pour celui qui s’intéresse un tant soit peu, au marketing et à la créativité utilisée pour se faire remarquer sans que cela coute un rond (ou presque).

Cette année, le millesime 2009 est au shiso ! Cette plante aromatique nippone, qui contrairement a ce qui a été écrit un peu partout, n’est pas uniquement utilisée avec les sushi, principalement ceux à la seiche (ika), en maki-ume (prune) ou encore en décoration de plateau (kazari). Le shiso se consomme souvent frit, en tempura, aromatisant parfois le ponzu ( ? ) ou encore accompagnant les somen, ces nouilles que l’on mange froides en été, … Tiens justement !

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Alors, que cela soit avec le Blue Hawaii de 2008 et sa référence à un des sirops qui nappent le kakigôri ( ? ) ou bien avec celui de cette année, le Pepsi au shiso ou basilique japonais, il sera donc question d’utiliser des référents culturels forts et de les associer à une boisson qui à la base ne fait pas partie de la culture japonaise. Point d’exotisme ici, on communique nippon avec le soda de l’été.

Mais quel peut être l’interêt d’y ajouter dans la composition du summer soda ces références culturelles ? Parce que c’est fédérateurs ? … Mouais maiz’encore ?!

La sortie de cette boisson événement à la même époque de l’année a pour but d’asseoir la marque – Pepsi – en lui donnant cette visibilité nécessaire au sein de l’immense choix qui bataille pour capter les faveurs des habitants de cette île. A une saison où tous, s’apprêtent à suffoquer de chaleur dans les quelques jours à venir. Il n’y aura certes jamais de Pepsi shiso dans les distributeurs de boissons, il n’y aura bientôt plus de soda au shiso dans les points de ventes mais, il y aura toujours du Pepsi ! Tout laisse à penser que Suntory souhaite et capter ceux qui ne jurent que par les soft-drinks sucrés à bulles (et se désengager du leader Coca) mais aussi peut-être à capter une clientèle jusqu’à présent peu enclin à délaisser leurs habitudes estivales en matières de rafraîchissements. Parce qu’au Japon, jusqu’à présent, qui dit boissons de l’été, dit thé vert ou mugi-cha ( ? ) difficile de faire plus locale, c’est un fait maisdes annees de Blue hawaii ou de soda au shiso y changeront t-il quelque chose. Il faut cependant reconnaître que Suntory aura, très rapidement réussi à faire parler du Pepsi qu’il distribue et pas uniquement à l’aide de très grosses campagnes de pub mais en savant aussi jouer avec une certaine créativité puis en rigolant bien avec tous ces  » Ah-ah Cola detergeant  » puis, « ouh-ouh gel wc » ! Que tout cela engendre, sur le web …

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Gyôza, c’est plus fort que toi -part.2-

 

Gyôza, c’est plus fort que toi, numéro 2 où, on ne change pas un concept qui gagne

 

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9600 yen, la belle assiette de gyôza. Oui, la même que la composition en cire qui nous est présentée en vitrine. 9600 yen les 100 pièce ou …

…Offert par le patron si tu les finis tous ! Alors, « wanna play ? » Même pas avec une petite bière chinoise pour faire passer tout ça ?

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Précieux emballage

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Et dire que, … J’avais raté la Part 1 !

Part one, Part two où, comment valoriser à peu de frais, un peu de lait et quelques oeufs ! Un last minute omiyage qui ravira ces provinciaux de retour d’un voyage à Tôkyô ; après un arrêt pipi sur l’aire d’autoroute de Takasaka sur la Kan-etsu en direction de Niigata ou Sendai via la Tohoku !

Oui, c’est ça, à l’abri des regards, sur ce vaste parking gentiment et dou-ce-ment ; comme demandé sur l’emballage, sur le fauteuil passager de la voiture, j’ai, sans trop tremblé je pense, dégrafé ce soutien-gorge qui s’offrait à moi. 

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Puis ils sont apparus, ces deux petits pots de crèmes caramel qui se dressaient fièrement que je mangerais sans attendre, à la petite cuillère en plastique que l’on m’avait donné en caisse … Après avoir arraché avec les dents son emballage plastique …

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La gourcieux

 

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Ah quel exotisme ! Vous vous rendez-compte, tout ce que cela peut évoquer ? L’ambiance d’une place de marché et ses commercants ambulants, un poulet grillé, des pommes au four, du fromage de chèvre et quelques légumes, un tour chez le caviste et un petit Chinon qui s’entendra bien avec le poulet ; quelques tracts récoltés au passage puis l’apéritif que l’on prend au café de la dite-place, les copains que l’on retrouve,

 » – Michel, un Ricard s’te plaît ! Tu bois un coup ? … Ah, deux Ricard  ! »

Ne pas oublier le pain, les bras chargés, retour à la maison, …

Et oui ! Alors au Japon, quoi de plus dépaysant sous ces latitudes que ces petits instants simples et pourtant si agréables à vivre. Une place de marché avec, … Tiens par exemple, une gourcieux en son milieu ! 

C’est donc cet art de vivre qui aura inspiré les cadres de chez Tokyo-Metro pour la conception du centre commercial Echika à Ikebukuro, inauguré le 26 février dernier. Echika, un mix entre « eki » (station, gare) et « chika » (sous-sol) faisant aussi référence à ces « depaa-chika« , ces commerces en sous-sol des grands-magasins nippons. Echika, ou l’art de transformer des couloirs de correspondances – nouvellement créés depuis l’inauguration de la ligne de métro Fukutoshin – en « mini mall » souterrain. Un petit centre commercial, départementalisé en plusieurs thèmes : « Espace pause » (services et restaurants) « Espace mode » (boutiques et accessoires) « Passage de métro » (mini corners) et enfin, « Place de gourcieux marché  » (commerces alimentaires) 

Des millions et des millions de yens d’investissement, des couloirs de correspondance aux allures de rues commerçantes de centre-ville de chef lieu de canton, … Et une question demeure : Qui et surtout où, ont-ils été cherché ce nom pour leur espace alimentaire ; « Gourcieux marché » (gouloushyouu malouché) qui certes ne pourrait être que d’inspiration française mais même prononcé en japonais, c’est pas joli !  

 

 

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Maxi saucisse

 

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Le mot hot-dog, d’après Bruce Kraig, historien du hot-dog, ferait référence à une autre importation des immigrants allemands de la fin du xixe siècle, le teckel ou basset, mieux connu sous son surnom de saucisse sur pattes ou chien-saucisse. Les saucisses « dachshunds » (mot allemand pour désigner ce chien), qui sont à l’origine des hot-dogs, auraient été ainsi nommées pour plaisanter sur la provenance de la viande utilisée pour les confectionner, de même qu’aujourd’hui on dit des raviolis chinois pour invoquer la possibilité qu’ils seraient fourrés de viande de chat. On sait que dans les années 1890, les kiosques ambulants utilisés pour vendre les premiers hot-dogs étaient souvent appelés « dog-carts ». De « saucisses de chiens » à « chiens chauds », le pas était aisé à franchir, et il le fut probablement par des vendeurs enthousiastes lors d’une partie de baseball : « Elles sont chaudes mes saucisses de chien, elles sont chaudes ! » ou, en anglais : « Hot dogs, hot dogs ! »

Wikipedia (extrait) « hot-dog« 
En passant devant cette grande saucisse, qui, soit dit entre nous, ne devait plus avoir toute sa tête, je me demandais pourquoi le hot dog était si populaire au Japon bien que je ne connaisse que les dogs de chez Doutor, la plus grosse chaîne de coffee-shop de l’Archipel. Même Mc Donald s’y est mis, si-si !

 

 

Je pensais à Maki aussi. La dernière fois que j’étais passé au bureau de shinjuku ; pour dire bonjour, pour y déposer un dossier à mon ancien employeur également, j’avais été étonné de ne pas la voir. Toyoda m’apprit qu’elle aussi avait arrêté. Elle s’était fait sexuellement agressée en sortant du travail, Kabuki-chô … Cela du être la goutte d’eau qui fit déborder le vase, je savais qu’elle en avait marre de ce boulot. J’aimais bien Maki … 

 

 

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Jesus Body

Jesus ! What a body !

 

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Extrait du dernier prospectus de la petite chaîne de drugstores « Welcia » (médicaments-cosmétiques-droguerie) et de sa foire promotionnelle spéciale produits « minceur ». Pour un corps de rêve, un corps comme Jesus pour 2980 yen seulement ! C’est Mademoiselle Kaori qui le dit !

 

 

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Ultra-limonade

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Campbell’s soup ? Non, Cider Dydo !


Dydo, un des acteurs de soft-drinks nippon, vient de lancer sur le marché un cider ou, si on préfère une limonade au nom et aux couleurs de ce célèbre ultra heros de la fin des annees 60 qui jouera les prolongations pour d’autres générations jusqu’a dans le courant des annees 80 et au delà pour les accrocs. 

J’ai remarqué le lancement de ce produit en passant devant un distributeur ce matin. A l’évocation du nom de ce super héros justicier, tout ce que ce qui me venait à l’esprit, c’était un truc pour gamin capricieux imitant Ultraman jusque dans la cour de récré, gros consommateur de produits dérivés et donc, prochaine victime de Dydo et son Ultra-limonade ! C’est peut-être parce que le centre commercial voisin, certains jours très chaud de l’été, sort une petite piscine gonflable aux couleurs de qui vous savez pour rafraîchir les mômes tout en diffusant des chansons des génériques que tout le monde ici connaît par coeur.

Mais après avoir bien observé le design des canettes, j’ai bien compris à qui s’adressait ce lancement et qui étaient en fait les joyeux zozos qui étaient ciblés par Dydo, c’est nous ! Non pas les enfants capricieux qui portent des baskets à l’effigie de Ultraman mais nous les vieux en quête de nostalgie … 

 

 

J’aurais dû y penser avant, Dydo n’en est pas à son premier coup d’essai dans la réalisation de packaging rétro !

 

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Electric Ikebukuro

 

 

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Voilà, cela avait déjà été annoncé à la télévision, il y a de cela à peu près un an : Mituskoshi Ikebukuro ne sera plus. La société japonaise évolue et avec elle, ses consommateurs. Avec l’éclatement de la bulle, … Oui encore elle, les grands-magasins nippons sévèrement touchés et pour certains d’entre eux, sévèrement sanctionnés de ne pas avoir su anticiper les changements d’une époque.

A Ikebukuro, se disputaient déjà les grands magasins Tobu – appartenant à la compagnie férrée du même nom – et Seibu (et ses variantes Loft, Parco, Illums) – appartenant jadis à la compagnie férrée du même nom, depuis racheté par Seven Eleven. Mitsukoshi etait donc de trop à Ikebukuro et sa clientèle qui diffère de celle que l’on pourrait croiser à Ginza, Shibuya ou Shinjuku, …  

Demain, le petit paquebot de la sortie Est, entamera une semaine de soldes et liquidera ainsi des centaines de bouteilles de grands vins, des vêtements de marques, du mobilier classe, des bijoux luxueux, de la vaisselle chic, des produits de beauté à prix choc, … 

Et, … Et à la place, après quelques travaux d’aménagements prendra place, un grand magasin d’électronique. Un Yamada-Denki pour etre plus précis. Exactement comme à Yurakuchô  lorsque Bic Camera s’installa dans cet immeuble laissé vacant par le depar,ent-store Sogo. Il y a environs dix ans de cela. 

Oui mais, il y a déjà un Yamada-denki (sous enseigne LABI) à Ikebukuro sortie-Est, à environs 50 m – Et alors ?  – Il y a aussi déjà 3 Bic Camera – Oui-oui, et ? – Et puis un Sakuraya également et vraiment tout près ! – Wizz ! –

Alors résumons, Bic Camera, Yamada et Sakuraya, il y en aura sûrement un de trop à Ikebukuro

 

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L’intégrale

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Allez on en profite, l’intégrale de Beethoven  en 87 + 1 CD, soit 88 volumes ! Pour le prix exceptionnel de … Oui messieurs-dames … 18900 yen seulement – Oui-oui, la collection intégrale de Beethoven. Non-non, plus qu’un simple best-of, la collection complète du musicien de quoi nourrir ses oreilles en toutes circonstances, oui vraiment …

Du Beethoven; en veux-tu en voilà,

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