Je n’avais pas fait attention aux bruits de ces pelleteuses et aux va-et-viens de ces camions-bennes qui, chargés de gravas, partent pour une destination inconnue. Remplaçant ainsi, le bruit continue que faisaient autrefois ces vas-et-viens de camions qui apportaient, en cet endroit, depuis une destination inconnue leur chargement de papiers et dont la petite flotte de transpalettes s’affairait à trier et à ranger. Je ne saurais dire, depuis quand ces travaux de destruction avaient débutés. C’est en remarquant cet ouvrier, qui arrosait continuellement un tas de débris qu’achevait de finir une pelleteuse que je repensais à cette nuit qu’un incendie avait clos l’activité économique du lieu.
Il y aura, à cet endroit dans quelques temps c’est certain, un va-et-vient de camions, le bruit de scies electriques, de marteaux aussi et enfin des dizaines de charpentiers qui érigeront quelques maisonnettes en lieu et place de la petite usine de collecte du papier. Il a fait très beau ce jour-là.
Petit Quotidien Nippon 