Chez Kappa-ken

Dimanche 5-Aout.

Finallement, on n’aura pas attendu longtemps pour profiter de notre bon de réduction à valoir sur un repas chez Kappa-ken (cf billet précédent), la petite « cantine » de ramen voisine. C’est donc le lendemain soir exactement que nous nous y rendîmes.

Pour être franc, je dois dire que je ne suis pas fan de leur cuisine. Si j’aime beaucoup les ramen tonkotsu dont le bouillon est composé principalement de gras de porc, spécialité de l’île de Kyushu et plus particulierement de Hakata (ou même de Kumamoto) ; je n’aime vraiment pas trop la version de ma region d’adoption, le Kanto, dont le bouillon est à base de Shôyu (sauce soja). Chez Kappa-ken, on fait des ramen au shôyu bien evidemment ! Et les gens du coin, ils adorent. Mais, … Mais, le restaurant est situé à deux rues de la maison, c’est vraiment pas cher et la famille qui tient boutique est bien sympathique.

 

Pas de ramen ce soir là pour nous, au menu chez Kappa-ken ; une alternative « chinoise » : viande sautée et choux braisé plus quelques gyoza et en cadeau bonus … LUI !

  

… Lui, l’ébéniste du quartier qui se joindra à notre table. Il commandera aussitôt un repas gargantuesque qu’il ne touchera à peine, où qu’il considérera plutôt comme des biscuits apéritifs qui accompagneraient ses verres de « Sours » à base de shôchu qu’il boit les uns apres les autres, parfois d’un grand trait. Il est lui aussi tres sympathique mais il a un gros defaut, c’est qu’il ne s’arette jamais de parler. Jamais ! Sans doute cela s’est aggravé après le décès de sa femme. Il vit seul et travaille le plus souvent seul dans son atelier, son fils et sa belle-fille ont à leurs charges la partie commerciale. C’est chez lui que nous avions commandé le lit pour Lumika. … Je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça, moi ! … 

… Nous reussirons tout de même à prendre congés de notre hôte grâce à un appel téléphonique qu’il reçu sur son portable : Il ne put s’aretter de parler à son interlocuteur, nous lui fîmes alors un petit signe de la main. Il nous répondit de la meme façon.

Avant de sortir, Lumika n’oublia pas de caresser la tête de ces deux petites créatures qui tronent pres de la porte. ce sont des créatures qui vivent dans la rivière et qui se nourrissent de concombres, à défaut de jeunes enfants à se mettre sous la dent. Cela porte bonheur parait-il de caresser le crâne d’un Kappa !